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31/01/14

Une nouvelle étude du professeur Séralini incrimine les pesticides



seralini

Le très controversé Gilles-Eric Séralini, auteur de l’étude controversée sur les effets des OGM et du pesticide Roundup, a publié une nouvelle étude. Selon ses conclusions, les pesticides seraient « deux à mille fois plus toxiques » qu’annoncés.





La précédente étude du professeur Séralini conduite en secret pendant deux ans, mettait en cause le maïs OGM et l’herbicide Roundup, deux produits de la firme Monsanto. C’est dans une démarche similaire que le chercheur a publié les résultats de sa nouvelle étude dans la revue Biomed Research International. Cette étude est notamment soutenue par des membres du CRIIGEN (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique) et de l’université de Caen. Dans la ligne de mire de Séralini : les pesticides. L’intéressé a par ailleurs déclaré à l’AFP :

« Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1.000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme »



L’étude, réalisée in vitro sur des cellules humaines sur 9 des principaux pesticides utilisés sur le globe : trois insecticides, trois herbicides (dont le Roundup) et trois fongicides. Elle conclut que sur l’ensemble des pesticides testés, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif". Les adjuvants sont pointés du doigt. En effet, avant leur mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués. Les produits commercialisés, auxquels ont été ajoutés les adjuvants, n’ont pas été soumis à ce test.


La nouvelle étude du professeur Séralini a été saluée par Générations Futures, une ONG engagée dans le combat contre les pesticides. Dans un communiqué, son porte parole François Veillerette, a déclaré : "Nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite, c’est une exigence de santé publique!"









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